ASSOCIATION PROTECTION DEFENSE DE L'ENVIRONNEMENT DE BOURG FIDELE

Chez Madame DOE 4I, rue Ch. de Gaulle 08230 Bourg Fidele. Denise Schneider, Présidente.

http://www.bourgfidele.lautre.net/ ; denise.schneider @skynet.be

Le 11 septembre 2013

Au Préfet des Ardennes, MONSIEUR Pierre N'GAHANE; Au Ministre de l'Ecologie, MONSIEUR Philippe MARTIN; A la Ministre de la Santé, MADAME Marisol TOURAINE; Au Ministre de l'Agriculture, MONSIEUR Stephane Le FOL

DEUX DOCUMENTS DETAILLES CI-JOINTS :

1. LA PROBLEMATIQUE DES METAUX TOXIQUES AGISSANT EN SYNERGIE, A BOURG FIDELE. DES ELEVEURS ET DES VICTIMES SONT CONCERNES - NOTAMMENT- PAR LE ZINC.

2.LA PREFECTURE DES ARDENNES IGNORE L'ORIGINE DU MANGANESE , PUISSANT NEUROTOXIQUE, SUR NOTRE SITE SINISTRE DE BOURG FIDELE.

Monsieur le Préfet,

Madame et Messieurs les Ministres,

Nous vous adressons ci-joint deux documents majeurs, révélant partiellement la gravité du fléau répandu sur un secteur incertain du site de Bourg Fidèle, fléau généré essentiellement par Métal Blanc, usine classée SEVESO seuil haut. Cette usine , plusieurs fois subventionnée, nantie d'autorisations de polluer, rejette notamment dans la Murée aboutissant dans une réserve potentielle d'eau potable -le bassin de Witaker- des taux considérables de métaux toxiques, et d'autres poisons, depuis une trentaine d'années. La Murée est un ruisseau non domanial, donc, privé. Et le bassin de Witacker à Revin aboutit dans la Meuse. Les sédiments de la Murée depuis Métal Blanc jusque dans le bassin de Witacker sont hautement pollués.

L 'usine importe des DECHETS INDUSTRIELS NON FERREUX PARFOIS NON SPECIFIES -selon la douane- depuis des pays de plus en plus lointains : Lituanie, Pologne, etc...lesdits déchets sont "recyclés" en dispersant dans les Ardennes et probablement en Belgique des taux inacceptables de métaux aussi toxiques que le plomb, le cadmium, le nickel, le mercure, le manganèse...

La Préfecture des Ardennes ignore à ce jour la nature des toxiques rejetés dans la Murée. Malgré l'arrêté du 12 mars 2010, cité dans le texte joint "La problématique des métaux toxiques agissant en synergie...".

Métal Blanc a été condamnée définitivement à la mise en danger d'autrui; cinq fratries ont été dédommagées, s'agissant de saturnisme, et en outre, l'Etat coresponsable de notre sinistre sanitaire et écologique a obtenu une amende versée par Métal Blanc de 100.000 euros (chiffre à vérifier, les victimes non reconnues sont dépassées par tant d'inégalités) . Par ailleurs, la plupart des riverains, spoliés, certains sont décédés, atteints de saturnisme, subissent encore ou ont subi la pollution et les nuisances de cette usine ne maitrisant pas ses rejets toxiques, ni ses nuisances. Les riverains survivants ne peuvent plus ni cultiver leur jardin, ni pêcher ou utiliser la Murée pour l'abreuvement du bétail. Ces riverains n'ont pas obtenu réparation.

La Justice n'a pas statué pour toutes les personnes atteintes

par des contaminations multiples, les experts français et les services sanitaires comme l'ARS étant non alignés sur les compétences européennes, et ignorants de données majeures des FICHES TOXICOLOGIQUES de l'INRS. Par exemple la fiche toxicologique N° 60 sur le cadmium

Un ingénieur sanitaire à la cellule interrégionale d'épidémiologie (Nancy) explique dans l'Ardennais du 18 MAI 2002 (dossier ci-joint) que s'agissant de l'enfant atteint par un taux très élevé de cadmium urinaire , "une seconde analyse a montré qu'il s'agissait d'une erreur " .

Mais le cadmium après quelques jours d'exposition (surtout après un pic) se stocke dans les organes-cibles. L'administration et la médecine classique IGNORENT LES MOYENS DE PROUVER LA PRESENCE DES TOXIQUES STOCKES DANS L'ORGANISME. Suite à une CHELATION, ON PEUT ENCORE TROUVER LE CADMIUM DE CET ENFANT DANS LES URINES, MEME 11 ANS APRES LA PREMIERE ANALYSE DE BASE PAR LA DDASS. Le taux élevé du cadmium urinaire trouvé par la DDASS n'est pas "une erreur", ce poison ETANT LIPOSOLUBLE, ET NE TRANSITANT QUE QUELQUES JOURS DANS LE SANG OU PEU LONGTEMPS DANS LES URINES. ON PEUT NEANMOINS LE RETROUVER DANS LES SELLES. 4 ans après les résultats de base de la DDASS, on trouve encore ledit cadmium dans les selles de l'enfant en question.

Ce sont les Allemands qui réalisent des analyses de selles pour toute l'Europe. Un "expert" français a écrit que les selles ne reflétaient qu'une ingestion récente, et ignore lui aussi l'excrétion lente du cadmium par "les fèces", comme le relate par exemple la fiche précitée N° 60 sur le cadmium.

IL EN EST DE MEME POUR LE PLOMB, DIMINUE dans le sang après quelques semaines d'un pic. LA PLOMBEMIE N'EST QUE LE REFLET D'UNE EXPOSITION RECENTE. TOUT COMME LA CADMIURIE. Les données de l'INSERM et même des services sanitaires sont évidentes, mais non appliquées dans les faits.

Le nickel apparait SPONTANEMENT dans les urines sans autre forme de test, le zinc stocké peut être lui aussi trouvé dans les selles, ou dans les abats des bovins atteints... le manganèse de notre site a été trouvé en excès dans les cheveux d'un probable cas de manganisme, devenu grabataire, et bavant. Sans compter la cohorte classique des toxiques du site, trouvés suite à une chélation, et dans les selles de ce malade chronique. D'autres victimes présentent les mêmes contaminations.

NOUS DEMANDONS LA RECONNAISSANCE DES PERSONNES PRESENTANT DES PREUVES EUROPEENNES DE LEURS CONTAMINATIONS (analyses d'urines de base, d'urines après chélations, de selles, analyses de cheveux, et indicateurs biologiques, analyses de la PPZN, montrant du plomb ancien, stocké, etc... NOUS DEMANDONS QUE LA PREFECTURE DES ARDENNES RECONNAISSE L'ORIGINE DU MANGANESE SUR NOTRE SITE, ORIGINE DEMONTREE DANS LE DOCUMENT JOINT SUR LE MANGANESE.

La justice n'a pas statué pour les fermiers

ayant perdu plus d'une centaine de bovins, lors de pics occultés notamment en 2001, puis révélés tardivement, et très partiellement. De nombreuses analyses de foies, de reins... post mortem montrent le plus clairement possible les contaminations des bovins; de telles analyses ne sont pas possibles de leur vivant, tout comme pour les humains.

NOUS DEMANDONS REPARATION POUR LES PERTES DE BOVINS DES FERMIERS, ET NOUS MONTRONS DANS DIVERS RAPPORTS QUE LA PREFECTURE DES ARDENNES A OCCULTE LES PICS POLYMETALIQUES AYANT EXTERMINE UNE CENTAINE DE BOVINS DANS TROIS FERMES. LES PARASITOSES ET INFECTIONS DES BOVINS ETANT LA FATALE CONSEQUENCE DE CONTAMINATIONS MULTIPLES, DONT LE ZINC, RENIE. LES PARALYSIES DES BOVINS DEVENUS AVEUGLES ET BAVANT NE SONT PAS DES SYMPTOMES DE PARASITOSES NI D'INFECTIONS.

LES BOVINS SONT DECEDES DANS LE LONGUES ET TERRIBLES SOUFFRANCES.

CI-JOINT LE COMMUNIQUE MENSONGER DE LA PREFECTURE DES ARDENNES DATE LE 20 juin 2001, prétendant (suite à l'hécatombe des bovins) qu'il n'y a pas d'anomalie dans les rejets de l'établissement (Métal Blanc) ...malgré les pics gravissimes (longtemps occultés) depuis le début de l'an 2001, et révélés par la suite dans de nombreux rapports préfectoraux.

Nous demandons à l'Etat français de reconnaître que nos eaux souterraines et superficielles sont des eaux atteintes par pollutions polymétalliques;

Ci-joint des pages d'analyses alarmantes . Celles par exemple d'eaux de sources à 1 km 500 à l'aval de Métal Blanc, au Grand Hongréau, où déjà en 1999 La Chambre d'Agriculture avait trouvé dans une source un taux de 70 µg/l de plomb pour un seuil actuel de 10 µg/l. (les autres polluants n'étaient pas pris en compte). Le MANGANESE ( outre les autres toxiques dans ces eaux de source à des taux surréalistes) atteint 8.016 mg/l soit 8016 µg/l; seuil 40 à 50 µg/l. Les taux de manganèse dans les puits du bourg sont "UNE HORREUR", écrit un professeur d'université. Malgré les dénis officiels. Et même à l'amont de Métal Blanc, les eaux de pluie polluées ruissellent et s'infiltrent dans les sous-sols.

Les contaminations polymétalliques concernent aussi les sols, ainsi que le règne humain et animal. Les toxiques rejetés par Métal Blanc sont trouvés par la Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois : un fléau majeur a été montré par cette Gendarmerie. Ci-joint une page de conclusions de quatre experts de cette la Gendarmerie, avec en annexe des pages alarmantes d'analyses des eaux de la Murée, des eaux de sources à l'aval de Métal Blanc, et des eaux souterraines, selon d'autres expertises.

Le nickel est omniprésent, lui aussi. Exemple, les eaux de la Murée : on y trouve ponctuellement, en 1996, -selon ANTEA, spécialiste agrée par la Préfecture- entre autres 1000 µg/l de nickel; seuil 20 µg/l) le cadmium (seuil 5 µg/l) et le plomb (seuil 10 µg/l) arrivent tous les deux à plus de 4000 µg/l. Les résultats sont parfois exprimés en mg/l dans les documents joints. Les seuils indiqués sont les seuils de potabilité, selon plusieurs sources officielles.

Recevez, Monsieur le Préfet, Madame, Messieurs les Ministres, nos salutations les plus distinguées.

retour